La mobilité collective indispensable aux recours à tous les droits !
La mobilité collective, c’est une condition fondamentale pour accéder à ses droits.
Définancer les transports publics, c’est s’attaquer à leur qualité, leur fréquence, leur couverture et leur accessibilité.
Sans eux, on ne peut ni aller se soigner, ni travailler, ni rencontrer son assistante sociale, ni chercher un emploi, ni suivre une formation, ni maintenir un lien avec ses proches. Sans mobilité, les droits restent théoriques !
Si les bus deviennent rares, si des gares ferment, si les horaires ne suivent plus les besoins réels, ce sont toujours les mêmes qui trinquent : les personnes précarisées, les jeunes, les séniors, les personnes en situation de handicap, celles qui vivent en milieu rural, les étrangers dans leurs parcours d’intégration, les travailleurs et travailleuses pauvres.
La mobilité collective, c’est la respiration d’une société juste, solidaire et vivable.
- Elle réduit les inégalités, relie les territoires, ouvre des portes que l’isolement a fermées.
- Elle permet d’être à l’heure à sa formation, à sa consultation médicale, à son entretien d’embauche.
- La mobilité soutient les droits, un par un, durablement.
Définancer les transports publics, c’est condamner des milliers de personnes à renoncer à leurs droits. Les renforcer, c’est offrir les mêmes chances à chacun·e.
Le RWLP poursuit son combat pour garantir à chacune et chacun un droit effectif à la mobilité, parce que l’expérience de nos militant·es est claire : sans mobilité, l’accès aux droits s’effondre.