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Plus de 140 citoyen.ne.s, académiques, associations, personnalités et tous les syndicats agricoles exigent du Gouvernement wallon l’arrêt de l’artificialisation des terres fertiles dans le village de Hondelange et partout ailleurs en Wallonie

23 ha de terres agricoles menacées près d’Arlon : il appartient au Gouvernement wallon de mettre fin à l’accaparement des terres fertiles !

Dans le village de Hondelange, plusieurs familles d’agriculteur.trice.s risquent de perdre 23 ha de terres agricoles reconnues de très bonne qualité, en raison du projet d’extension du parc d’activité économique (PAE) Weyler-Hondelange porté par IDELUX, l’intercommunale de développement de la Province de Luxembourg. Un bois de 5 ha pourrait également faire les frais de l’agrandissement du parc d’activité (ou zoning). Comme ces terres sont inscrites en zone agricole au plan de secteur, une modification de ce dernier est requise. Le Gouvernement wallon a annoncé qu’il se prononcera en avril.

En Wallonie, un peu plus de 100.000 ha sont encore constructibles. La lutte contre le dérèglement climatique, la préservation de la biodiversité et l’atténuation des risques d’inondations, notamment, ont amené les responsables politiques à déclarer vouloir progressivement mettre fin à l’artificialisation des sols. Une réflexion est en cours sur la façon dont le nombre des terres constructibles peut être réduit, dans une perspective « d’optimisation spatiale ». A contre-courant de ce mouvement, le projet d’IDELUX vise la bétonisation de terres fertiles actuellement non
constructibles. Comme le prévoit la loi, des compensations sont envisagées mais celles-ci s’avèrent en l’occurrence totalement fictives, les prairies – inondables – proposées comme compensation n’auraient jamais accueilli de construction et sont tout à fait impropres à une agriculture nourricière, précisément parce que régulièrement inondées.

Les agriculteur.trice.s menacé.e.s par IDELUX sont issus de familles paysannes installées depuis plusieurs générations, avec des enfants qui ont déjà repris ou vont reprendre les exploitations. Les deux fermes principalement concernées sont en polyculture, élevage et
bétail viandeux de race limousine. La partie bétail est en agriculture biologique et l’exploitation est autonome pour l’alimentation du bétail ; le fumier des bovins permet de fertiliser les prairies et les cultures. Le blé, en partie bio, en partie labellisé « de terroir », est
vendu au moulin tout proche de Kleinbettingen. Le changement vers une agriculture de conservation des sols est en cours : un travail minimum des sols et un maximum de couverts végétaux, pour préserver la vie dans le sol, conserver ses propriétés physiques et augmenter les taux d’humus.

Alors que se pose la question de l’autonomie alimentaire, faut-il rappeler que la FAO classe la Belgique parmi les pays les moins autosuffisants pour leur alimentation ? Artificialiser 23 ha de terre agricole équivaut à se rendre encore un peu plus dépendant des aléas de la géopolitique et de l’économie mondiale, en contradiction totale avec les intentions affichées de la Région wallonne.

Faut-il par ailleurs rappeler que le prix des terres agricoles, objet de spéculation, ne cesse d’augmenter, a fortiori dans cette région frontalière du Luxembourg, avec une totale impossibilité pour les fermiers de retrouver de bonnes terres ?

A cette réalité, IDELUX oppose la nécessité de répondre à la demande d’espaces pour implanter l’activité économique, passant sous silence que l’activité agricole l’est aussi. Les PME ne disposeraient plus de lieux où s’établir dans les environs d’Arlon ; il conviendrait donc impérativement d’agrandir le PAE Weyler-Hondelange.

Sans aborder ici la question de la nature-même des activités accueillies sur le zoning, ni celle de leur impact effectif sur l’emploi, ni encore les problématiques de l’écoulement des eaux et de la mauvaise desserte en transports publics des lieux, relevons simplement qu’IDELUX n’a eu de cesse, au cours de la procédure d’examen de la demande, de gonfler artificiellement les chiffres concernant la demande d’espaces pour les entreprises et, à l’inverse, de sous-évaluer l’offre de terrains disponibles. Le pôle Environnement du Conseil économique, social et environnemental de Wallonie a relevé, dans son récent avis défavorable, que des
terrains peuvent être trouvés ailleurs à proximité, que ceux-ci soient directement urbanisables ou non, comme les friches industrielles ou ferroviaires. Mais IDELUX a tendance à agir comme un promoteur immobilier, privilégiant les espaces à haut potentiel de plus-value, c’est-à-dire, les plus faciles à mettre en œuvre. Pas surprenant pour une intercommunale qui finance son secteur Développement par le bénéfice engendré sur la vente de terrains, acquis et équipés grâce à diverses aides publiques. De ce point de vue, il est interpellant que l’autorité régionale ne cherche pas à faire évoluer les modes de financement des intercommunales de développement, afin de les pousser à enfin devenir plus économes en artificialisation des terres.

Récemment, pour contrer les nombreuses oppositions manifestées à l’encontre du projet, l’intercommunale a proposé un phasage, c’est-à-dire une occupation progressive. Cette approche est un leurre : elle aboutirait à concentrer toute nouvelle implantation à cet endroit afin d’en justifier la nécessité et à toujours ignorer les espaces disponibles ou mobilisables ailleurs. En somme, voici un organisme public qui agit, in fine, pour assurer sa propre existence, une structure qui fonctionne sur et pour soi. Pour preuve : alors même que les deux communes concernées, Messancy et Arlon ont officiellement fait connaître leur opposition à l’artificialisation des meilleures terres agricoles, l’intercommunale s’obstine à maintenir inchangée sa demande de modification du plan de secteur.

Cet entêtement est d’autant moins compréhensible que la population locale s’est largement mobilisée pour soutenir les agriculteur.trice.s menacé.e.s. Plus de 3500 signatures ont été
réunies pour appuyer une demande d’audition au Parlement wallon (un record), tandis que l’enquête publique avait déjà suscité quelque 2400 oppositions.

Saisie du dossier, la Commission de l’économie, de l’aménagement du territoire et de l’agriculture de l’assemblée wallonne s’est cantonnée à rappeler la compétence du gouvernement régional, ses membres ne parvenant pas à s’accorder pour formuler des
recommandations à l’attention de l’exécutif. Pourtant, la lutte contre le changement climatique, la préservation de la biodiversité et la souveraineté alimentaire sont des exigences supérieures qui requièrent des décisions fermes et concrètes. Le gouvernement ne
pourra ignorer l’importante mobilisation citoyenne et les demandes claires des communes en faveur de la protection de bonnes terres à Hondelange. Il lui appartient de préserver cette ressource nourricière et de permettre ainsi aux fermier.ière.s de poursuivre leur activité
essentielle dont chacun.e de nous est dépendant.e au quotidien !

* Pour voir les signataires ICI

Le Vif / La Libre

 

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