"Il ne faut pas que l'emploi rende malade !"

Pour le RWLP, les premières solutions pour lutter contre la pauvreté, c’est une qualité d’emploi tant en termes de conditions de travail que de revenu, ce sont des services accessibles et payables pour la garde des enfants (y compris accueil extra-scolaire et stages), ce sont des conditions de mobilité qui ne soient pas fortement à charge des travailleur.euses, c’est une intensité de travail en cohérence avec les possibles des personnes, mais aussi le souhait d’autres, c’est un travail durable et stable.

Et parfois, en effet, ce serait de pouvoir encore bénéficier d’aides sociales pendant un temps, si l’emploi appauvrit par rapport à la situation précédente comme chômeur.euses ou encore allocataires sociales. C’est également réaliser un travail de prévention suffisant dans le monde du travail pour que l’emploi ne rende pas malade.

Lutter contre la pauvreté, ce n’est pas déconsidérer et stigmatiser les personnes, les considérer comme abuseuses, mais chercher à comprendre le trajet de la vie pour accompagner à la hauteur de ce qui est nécessaire. Seule la confiance crée une société.

Et puis lutter contre la pauvreté, c’est démontrer que le non-recours aux droits est intensément plus intense que la fraude sociale, pour la partie qui serait attribuable aux personnes.

Et enfin lutter contre la pauvreté, c’est lutter contre la fraude sociale des employeurs, et lutter contre la fraude et l’optimisation fiscale afin d’alimenter notre assiette commune.

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