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Communiqué de presse: NON aux masques qui creusent les inégalités
Communiqué de presse.
Biens sanitaires obligatoires, les masques doivent être distribués gratuitement, sous peine de renforcer les inégalités et de stigmatiser les plus vulnérables !
Alors que les Réseaux de lutte contre la pauvreté s’investissent sans relâche pour limiter les effets de la crise sanitaire qui se superpose aux inégalités et à la crise sociale préexistante, quelle n’est par leur stupéfaction de constater la commercialisation de masques chirurgicaux dans les supermarchés. Les associations de lutte contre la pauvreté alertent fortement : la population a besoin de se sentir soutenue pour les efforts individuels et quotidiens qu’elle fait, par un gouvernement qui l’équipe gratuitement de masques adaptés alors qu’il les rend obligatoires dans les transports en commun, pour se rendre dans certains services ou milieux professionnels. C’est d’autant plus indispensable pour les populations confrontées à la pauvreté, qui vivent dans des conditions matérielles très limitées que cette épidémie complique encore.
Les Réseaux de lutte contre la pauvreté constatent une grande difficulté de compréhension des recommandations fédérales concernant le port du masque. Les déclarations politiques et/ou scientifiques des dernières semaines ont fortement évolué, passant de déconseiller, à conseiller, et à nuancer le port du masque, avec des avis variables et divergents sur le niveau de protection, les types de masques, les méthodes à employer pour les gérer (chirurgicaux ? FFP2 ? Tissu ? Coton, polystyrène ? Réutilisables ? Quelle taille, couvrant ? A changer à quelle fréquence ? Lavables à combien de degrés ? Quel détergent ? A la vapeur ? Comment procéder quand on est porteur de handicap, en perte de dextérité, lorsqu’on est asthmatique, allergique, etc.). Des initiatives locales mobilisant très majoritairement des femmes se sont multipliées alors que la population est laissée à sa responsabilité individuelle, poussée à produire elle-même des masques en tissus, stressée par les erreurs qu’elle pourrait faire dans le mode de fabrication, le tissu employé, la manière de gérer ceux-ci, ajoutant de l’angoisse dans une situation qui n’en manque déjà pas. Comment les populations les plus pauvres (mal-logées, ou à la rue, avec de beaucoup trop petits revenus) peuvent-elles gérer cela ? Rien ne dit qu’elles disposent d’une machine à lessiver le linge, d’un lavoir qui nécessitera peut-être de s’y rendre en transport en commun, encore moins un fer à repasser, d’appareils et sources d’énergie pour faire bouillir de l’eau, ou que les conditions de survie permettent de donner une priorité à cela.
Ce mardi 5 mai, et malgré les annonces politiques garantissant la distribution d’au moins un masque certifié de qualité par personne, beaucoup n’en disposent toujours pas ! Mais de plus qu’apprend-t-on ? Qu’à partir de cette date des masques chirurgicaux sont disponibles et commercialisés dans les grandes surfaces ! Certes avec une TVA à 6%, vendu à prix coûtant, et/ou avec un versement du surplus à une œuvre… la belle jambe pour celui qui doit débourser, impossible d’utiliser un paquet de pâte en guise de masque ! Une boîte de 50 masques pour 31,49€ ! Pas cher du tout diront certains (qui seront peut-être en capacité de faire du stock, sans savoir si un marché noir de vente à la pièce ne vas pas se développer), quand pour d’autres tout préfinancement est inimaginable, car immobiliser 31,49€ quand on compte à l’euro près, ce n’est juste pas possible. Et la vente en paquets de 5 unités annoncée à 3,85€ reviendra plus cher ! Sans compter que l’usage du masque sera très variable et inégal selon que la famille est nombreuse ou pas, dispose d’un véhicule privé ou se voit contrainte d’utiliser souvent les transports en commun, souffre d’une maladie chronique ou pas, dispose de services de proximité ou pas, etc.
Toutes dépenses imprévues, exceptionnelles, supplémentaires, comme le sont la gestion des masques en tissus ou l’achat de masques chirurgicaux, dans un ménage avec des revenus sous le seuil de pauvreté[1], ou en flux tendu sans épargne[2], ou parfois sans plus aucun revenu à cause de cette épidémie, augmentent les problèmes. Cette réalité est de nature à « montrer du doigt », marginaliser les familles qui ne porteront pas de masque et à entraîner des sanctions dans la foulée, ou à ce que la famille se prive encore plus de l’essentiel déjà sous-existant pour obéir à la règle, ou qu’elle prenne des risques pour sa santé et celle des autres en utilisant des masques usagers. Le coût financier et social risque de peser lourd une fois encore sur des ménages déjà affaiblis par les inégalités préexistantes et cette crise sanitaire surajoutée.
Pour les Réseaux de lutte contre la pauvreté, cette situation est inacceptable. Ils demandent :
- - En priorité, la distribution des masques chirurgicaux gratuits, biens sanitaires de première nécessité pour combattre l’épidémie (pour lesquels l’Etat doit assurer le contrôle qualité), accompagnée de conseils et apprentissage à l’utilisation raisonnable et adaptée de ceux-ci.
- - Si des masques en tissus doivent être utilisés aussi, il faut en garantir la qualité, expliquer l’usage, et s’assurer de la capacité matérielle du ménage à les gérer, ou aider matériellement ce ménage à mettre en place les solutions pour cela. Si en tout temps, les Régions, avec l’aide de l’Etat fédéral, devraient garantir le droit à l’eau et à l’énergie pour que toutes les familles puissent mener une vie conforme à la dignité humaine, c’est vital durant toute la durée de la gestion de l’épidémie. Aucun ménage ne doit risquer une coupure, limitation ou un endettement lié à une consommation accrue.
- - L’organisation de cette distribution des masques (papier et tissus) par des organismes, des métiers, qui peuvent apporter des explications claires et complètes, des précautions à prendre, des peurs à dépasser, des conseils pour l’utilisation et la gestion de ceux-ci., Ils seront chargés de rappeler que le masque sans distanciation physique et les gestes barrières est inopérant, voire dangereux. Mais ils pourront aussi accorder une attention particulière à l’adaptation des quantités et des types de masques pour les familles pauvres, les malades chroniques, les personnes sourdes ayant besoin de masques à visière pour la lecture labiale, etc. Ce pourrait être, les pharmacies, les maisons médicales, les médecins traitants, les hôpitaux, les services qui exercent un métier au domicile des familles, les services de prévention santé, les CPMS, les centres de planning familiaux, L’ONE/Kind en gezin, les crèches, les CPAS, les services sociaux communaux, les kinés, etc.
Contact presse -> Julie Mawet – J.mawet@rwlp.be - 0476/ 96 95 26 ou 081/ 31 21 17
[1] 16,4 % de la population belge vit sous le seuil de pauvreté, soit plus de 1,8 million de personnes, soit le pourcentage le plus élevé depuis que celui-ci est calculé.
[2] 25,3 % de la population belge ne dispose pas d’épargne.
RETOUR PRESSE:
Communiqué de presse: Une fois encore, le risque est grand que les « oublié.e.s » paient le prix fort de cette crise, sans décision rapide du Gouvernement fédéral.
Communiqué de Presse : Une fois encore, le risque est grand que les « oublié.e.s » paient le prix fort de cette crise, sans décision rapide du Gouvernement fédéral.
Les Réseaux de lutte contre la pauvreté demandent des mesures fortes qui impactent positivement de façon directe les revenus des ménages.
Alors que le gouvernement Wilmès enclenche la phase « Déconfinement » de la crise sanitaire, le Réseau belge de lutte contre la pauvreté, composé des Réseaux des trois régions du pays, tire la sonnette d’alarme ! A direction politique inchangée, après la crise sanitaire suivra une crise sociale lourdement aggravée dans tout le pays. Jusqu’ici aucune mesure financière a été prise pour les personnes en pauvreté. Les familles à très faibles revenus (avec ou sans travail, avec ou sans logement ou mal-logées, avec ou sans statut, familles monoparentales, personnes porteuses d’un handicap, personnes isolées, femmes, personnes d’origine étrangère,…) qui se débattent pour survivre malgré la pauvreté, arrivant à peine à joindre les deux bouts avant l’épidémie, risquent de s'effondrer complètement. Avec un budget mensuel sous le seuil de pauvreté[1] ou en flux tendu[2], toute perte de revenu minime ou totale, et toute augmentation de charges fixes (énergie, eau, gaz, nourriture, médicaments, produits d’hygiène, etc.), creusent inexorablement un trou et conduisent rapidement à l’endettement et vers de très sérieux problèmes (difficulté à payer le loyer, aggravation du report de soin, sans-abrisme, etc.). Si la vie dans la pauvreté entraîne l’angoisse, le stress, des problèmes de santé physique et santé mentale, l’épidémie et le confinement les amplifient. C’est clair, sans aide directe, les ménages dont les revenus sont les plus maigres, les contrats d’emploi et/ou les statuts les plus fragiles, l’accès aux droits
Les Réseaux de lutte contre la pauvreté attendent du Gouvernement Fédéral qu’il accorde la même confiance à ces ménages que celle témoignée aux entreprises, aux investisseurs et indépendants, en soutenant leur capacité financière, les reconnaissant ainsi comme un moteur de l’économie aussi. En effet, toute augmentation de revenu des ménages pauvres et appauvris est immédiatement utilisée dans l’économie réelle mensuellement.
De plus, des formes d’aides directes, simples et rapides, seraient de nature à réduire la complexité administrative trop souvent à l’origine du non-recours au droit. Elles éviteraient également un engorgement de services qui le sont déjà. Il est inutile d’amener des milliers de ménages à passer la porte des CPAS, alors que pour beaucoup seule la perte de revenu et ses conséquences sur le pouvoir d’achat découlent de cette crise sanitaire.
Si le Gouvernement fédéral ne devait retenir qu’une des mesures sociales évoquées par le GEES, pour les Réseaux de lutte contre la pauvreté et les populations qu’ils représentent, c’est sans conteste la mesure de soutien financier « spéciale Covid-19 » accordée directement aux ménages qui répondrait au besoin sur le terrain, et qui permettrait de limiter l’aggravation de la pauvreté.
- Christine Mahy, Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté (0498 44 82 38)
- David de Vaal, Netwerk Tegen Armoede (0476 20 75 91)
- Daniel Alliet, Brussels Platform Armoede (0473 27 10 27)
- Caroline Van der Hoeven, Réseau Belge de Lutte contre la Pauvreté (0474 55 96 11)
[1]16,4 % de la population belge vit sous le seuil de pauvreté, soit plus de 1,8 million de personnes, soit le pourcentage le plus élevé depuis que celui-ci est calculé.
[2] 25,3 % de la population belge ne dispose pas d’épargne.
Communiqué du RWADE - Covid-19 : Soutenir les ménages dans leur accès à l’énergie : une responsabilité de tous.tes L’urgence d’une vie digne pendant et après la crise
La situation inédite à laquelle nous sommes confrontés.ées a poussé la Wallonie à adopter des mesures exceptionnelles en vue de permettre à tous les ménages de bénéficier d’énergie au sein de leur logement, leur évitant ainsi d’être coupés, ou de devoir sortir pour aller recharger leur compteur à budget. Nous saluons vivement ces protections indispensables.
Un grand nombre de personnes subissent une perte de revenus sèche. Beaucoup d’autres, qui vivaient déjà avec peu de ressources, voient notamment leurs factures de gaz et d'électricité augmenter, puisqu’elles sont chez elles en permanence. Le paiement de ces factures va constituer un élément important dans les mois qui viennent. La question de la gestion de la dette ne doit jamais occulter l’enjeu fondamental du maintien de l’accès à l’énergie de ces ménages. Nous constatons que, jusqu’ici en Wallonie, cela a pourtant été le cas, depuis la généralisation du système des compteurs à budget.
Dans le contexte actuel de crise, il est urgent de mettre en place des mesures de soutien financier. Celles-ci pourraient prendre la forme d’une aide spécifique : un chèque, comme en Flandre. Au Nord du pays, ce chèque a l’avantage d’être accordé automatiquement aux ménages, mais il a la faiblesse de ne concerner que les personnes au chômage temporaire. Élargie à d’autres catégories de bénéficiaires comme les chômeurs, les allocataires sociaux et les indépendants ayant dû suspendre leurs activités, cette mesure représenterait une aide directe préventive intéressant.
Lire le reste du communiqué ICI
Covid-19 - Travail, chômage, pertes de revenus : les meilleures intentions peuvent contenir leurs lots d’inégalités et d’oublié.e.s., ou les renforcer.
Note de travail en lien avec les mesures prises, ou à prendre selon le RWLP, pour soutenir les travailleur.euse.s et les populations les plus vulnérables, et donc soutenir également “la relance économique” à partir du Gouvernement Fédéral principalement, mais aussi du Gouvernement Wallon, ainsi que des autres entitées fédérées du pays.
"Les mesures sanitaires indispensables qui passent principalement par le confinement s’appliquent sur une crise sociale préexistante qui génère un état d’appauvrissement et de pauvreté de familles. Les mesures sanitaires s’imposent sur ce terrain déjà très complexe et, sans le souhaiter, amplifient ces réalités et risquent donc d’intensifier encore les inégalités d’accès à des droits et services, à des revenus et y compris dans le cadre des revenus de remplacement et d’autres mesures ayant pourtant une intention bienveillante. Les mesures de confinement n’ont pas le même impact sur les ménages selon leurs conditions initiales d’existence, et selon que la maladie sera là ou pas (le Covid-19, mais aussi les maladies physiques et mentales amplifiées par la situation ou le report de soins accru). Toutes les familles ne sont pas dans les mêmes conditions de vie pour faire le gros dos pendant cette crise selon qu’elles disposent ou disposaient de davantage de ressources financières et d’un statut clair ou pas. Dans une vie budgétaire mensuelle en flux tendu, toute perte de revenu même minime, ou totale, et toute augmentation de charges fixes creusent inexorablement un trou et conduira rapidement à de l’endettement et des problèmes.
La vie est donc aujourd’hui, dans le cadre de cette crise, plus chère une fois encore pour les ménages les plus pauvres, dont les types de contrats d’emploi sont fragiles, dont les statuts sont les moins clairs, ou qui ne disposent d’aucun statut.
Cette épidémie et l’urgence de sa prise en charge par des mesures sérieuses révèlent, comme sous un effet de loupe grossissante, les inégalités préexistantes, et annoncent une aggravation de celles-ci malgré une veille attentive à tous les actes posés pendant la crise sanitaire et après celle-ci. Tout doit donc être mis en œuvre pour réduire et éviter ces drames matériels et immatériels aux conséquences sociales probables lourdes."
Lire la totalité de la note ICI
Retours presse:
Communiqué de presse - LUSS asbl
ÉCOUTONS LES PATIENTS ! AGISSONS CONCRÈTEMENT POUR LA SANTÉ
"Depuis le début de l’apparition du Covid-19 en Belgique, la LUSS est en contact quotidien avec les associations de patients et, plus largement, avec les patients fragilisés souffrant de maladies chroniques, de handicap afin de récolter leurs témoignages, de comprendre comment ils vivent la situation et surtout d’envisager le meilleur soutien par la LUSS.
Le 27 mars 2020, la LUSS a rédigé un courrier adressé aux différents Ministres de la santé afin de les alerter sur les inquiétudes et les interrogations reçues quotidiennement par les associations de patients et leurs membres. Une rencontre par visio-conférence avec la Ministre Maggie De Block a eu lieu ce lundi 6 avril.
La LUSS réaffirme qu’il faut refuser toute sélection des patients, respect du droit aux soins pour tous"
Lire le communiqué complet ICI
Communiqué de presse Une task-force fédérale pour répondre rapidement aux besoins sociaux pendant la crise de Corona
Bruxelles, le 9 avril 2020 - BAPN (réseau belge de lutte contre la pauvreté) salue la mise en place d'une task force fédérale pour répondre aux besoins sociaux pendant la crise de Corona. Nous demandons que la voix des personnes en situation de pauvreté soit entendue et que les mesures sociales nécessaires soient rapidement mises en œuvre.
La task force fédérale sera composée des ministres de lutte contre la pauvreté, de l'intégration sociale et des affaires sociales et des ministres régionaux de lutte contre la pauvreté. En outre, un groupe d'impact social sera mis en place avec des membres de l'administration et un autre groupe avec des représentants de la société civile et des institutions telles que le Centre de lutte contre la Pauvreté et Myria.
Nous sommes heureux que le groupe de travail fédéral soit mis en place, mais nous regrettons que ni la société civile ni les institutions ne puissent rentrer en contact directement avec l'administration et les ministres. « La crise fait rage depuis plusieurs semaines, et les besoins sociaux sont importants. Les personnes vivant dans la pauvreté ont maintenant du mal à s'en sortir. Il est important de tenir compte de leurs expériences lors de l'élaboration des politiques » , déclare Caroline Van der Hoeven du BAPN.
Les différents gouvernements, coordonnés par le gouvernement Wilmès, ont réalisé un travail important dans une situation d'urgence, à la fois pour ralentir au maximum la propagation du coronavirus et pour amortir le risque de chocs économiques et sociaux. Ces mesures étaient principalement destinées aux personnes qui deviennent temporairement sans travail à la suite des mesures. Le Réseau belge de lutte contre la pauvreté, qui représente au niveau fédéral les quatre réseaux régionaux de lutte contre la pauvreté demande maintenant qu'une série de mesures soient prises rapidement afin de minimiser les risques sociaux et les conséquences potentiellement graves de la crise pour les personnes en situation de pauvreté. Dans ce contexte, le BAPN a déjà soumis une première liste de recommandations au niveau fédéral.
Vous souhaitez plus d'informations ?
Caroline Van der Hoeven, coordinatrice du BAPN
caroline.vanderhoeven@bapn.be - 0474/55.96.11
MEDIAS// CARTE BLANCHE - «Le Covid-19 montre l’urgence de relocaliser dès maintenant les systèmes alimentaires»
"Le 17 avril est la journée internationale des luttes paysannes. Une occasion de remercier celles et ceux qui nous nourrissent au quotidien, et plus particulièrement encore cette année dans le contexte de la crise du Covid-19. Une crise qui rappelle l’urgence de relocaliser nos systèmes alimentaires.
La crise du Covid-19 a donné un coup d’arrêt forcé à l’économie mondialisée. La quasi-totalité des secteurs tournent au ralenti. Tous, sauf les secteurs essentiels comme la santé et… l’alimentation.
Cette journée internationale des luttes paysannes est l’occasion de remercier celles et ceux qui, de la fourche à la fourchette, continuent inlassablement leur travail pour nous fournir une alimentation saine et durable. Plusieurs organisations paysannes, membres du mouvement international La Via Campesina, ont d’ailleurs exprimé leur détermination à poursuivre leur mission nourricière fondamentale au bénéfice de la population. Une campagne virtuelle a été lancée par plusieurs organisations en Belgique et en Europe pour les remercier (#JeSoutiensLesPaysanNEs, #RestezChezVousMaisPasEnSilence).
Mais cette crise du Covid-19, nous interpelle une fois de plus (de trop ?) sur la fragilité du système économique mondialisé, ce géant aux pieds d’argile. Pour beaucoup d’experts, la crise et ses conséquences futures nous rappellent l’urgence de renforcer notre autonomie et notre résilience, et donc de relocaliser l’activité économique dans les secteurs essentiels que sont notamment la santé et l’alimentation. Un constat apparemment soutenu par le Ministre wallon de l’Economie et de l’Agriculture, Willy Borsus, qui a fait plusieurs déclarations récentes en faveur de la relocalisation de notre agriculture.[...]"
Lire la suite de la carte blanche ICI
Pour soutenir la campagne d'interpellation "Covid-19 : Soutenons les paysan·ne·s ! Relocalisons nos systèmes alimentaires !" ICI
#JeSoutiensLesPaysanNEs
Assemblée résidentielle d'hiver du RWLP
Une assemblée résidentielle particulière à Louvain-La-Neuve!
100 personnes dont un groupe de 30 jeunes venus rencontrer, s'imprégner et comprendre la dynamique de militance du RWLP.
Des TVM et des plus jeunes travaillant ensemble, réfléchissant ensemble sur le droit à l'aisance, la sécurité sociale, des visites de Kot à projets, des ateliers avec la maison des jeunes Chez Zelle ...
C'est tout ça ce résidentiel 2020! Merci à toutes et tous de votre implication, votre enthousiasme et votre envie de lutter ensemble! Merci aux "jeunes" de leurs motivations et de leurs envies de découvrir les autres!
Regardez le retour virtuel sur le résidentiel, au programme un super diaporama (mélange de photos), les adresses des kots à projets et les textes écrits par les jeunes! c'est ICI
(Vous devez "cliquer" sur les mots en bleu pour écouter les textes, voir les photos etc, il est possible que le fichier prenne un peu de temps à s'ouvrir)
Communiqué de presse Ma santé n'est pas à vendre - action virtuelle
Le 7 avril 2020, journée mondiale de la santé, propageons la solidarité européenne pour une politique de santé publique universelle !
La responsabilité des pays européens et de l’Union européenne (UE) au travers des politiques d’austérité s’illustre dans la défaillance actuelle des systèmes de soins et des services publics malgré le courage et l’abnégation dont font preuve les personnes qui y exercent.
Exigeons que les leçons de cette crise soient tirées dès maintenant. La santé n’est pas un coût mais un investissement, la santé n’est pas une marchandise.
- L’UE peut encore dépasser cette crise en changeant radicalement de cap.
- L’UE ne peut plus dépendre de directives de la Commission Européenne et du conseil des ministres ou encore de celles de la Banque Centrale et du Fond Monétaire International qui l’ont réduite à n’être qu’une entité de contrôle économique, imposant une austérité qui ne sert que la finance et les industries internationales.
- L’UE doit devenir une entité politique chargée d’organiser la solidarité sociale à partir de services publics forts, capables d’aider la population à faire face aux aléas de la vie et d’en garantir l’accès à toutes les populations. Le Parlement européen, représentant des peuples, doit y avoir un pôle prépondérant.
C’est à ce prix qu’une Europe politique et sociale peut avoir un avenir. Nous en appelons à la solidarité entre les peuples, pour l’ouverture des frontières, à la prise de conscience de notre communauté de destin.
Pour l’Europe nous exigeons un service public de santé solidaire et universel, accessible à toutes et tous, partout.
Comment participer?
Nous vous appelons à manifester votre soutien en "propageant la solidarité, pas le virus" avec une action “drap blanc” le 7 avril :
1. Accrochez vos messages sur un drap blanc dans un endroit visible ou faites une pancarte à la maison
2. Prenez-vous en photo/vidéo avec vos messages
3. Partagez-les
- sur les réseaux sociaux avec le hashtag #health4all et/ou #santépourtous et adressez-le à vos responsables politiques
- sur la carte interactive ici bit.ly/Agir4Health
Lire communiqué complet et voir les signataires ICI
Voir les photos réalisées par les témoins du vécu militant.e.s du RWLP ICI
Carte Blanche: «Gérer l’urgence… puis réinventer l’avenir»
"L’urgence absolue est de sauver des vies et de préserver la santé de la population. La décision rapide de confinement prise par les autorités a été la bonne et, même si elle est insuffisante, il est très important qu’elle soit respectée.
Mais à l’heure où des millions de personnes risquent de voir leurs revenus fortement amoindris ou de se retrouver dans des situations de précarité exacerbées, l’urgence est également sociale. Plus que jamais.
Syndicats, mutuelles, mouvements associatifs, professeurs, artistes, citoyennes et citoyens engagé.es travaillent d’arrache-pied pour que personne ne soit oublié et pour dénoncer cette précarisation sociale.
Personnes précarisées, sans-papiers ou sans-abri luttant pour sauver leur peau, pour ne pas être infecté.es ou simplement pour manger. Travailleuses, travailleurs qui continuent à prester pour le bien de la population et qui doivent être protégé.es. Celles et ceux mis en chômage temporaire, temps partiels (dont énormément de femmes) qui risquent d’être encore plus lourdement sanctionné.es. Artistes et statuts précaires. Malades qui doivent être correctement indemnisé.es, pensionné.es qui doivent toucher leur pension, candidats à l’asile bloqués aux frontières de l’Europe, personnes souffrant d’un handicap… Personne, répétons-le, ne doit être oublié.
Des mesures d’aides aux entreprises et aux indépendant.es ont rapidement été décidées : dédommagements financiers, facilités de paiement, avances en trésorerie… Certaines de ces mesures visant à préserver le tissu économique sont une bonne chose.
À condition cependant que ces aides ne soient pas, au bout du compte, à nouveau payées par la collectivité, au prix de nouveaux sacrifices.
Á condition que cette crise ne soit pas un nouveau prétexte pour aggraver les atteintes aux libertés individuelles et collectives, déjà fortement mises à mal ces dernières années. Avec le risque réel de mise en place de régimes autoritaires qui accentueraient encore les attaques contre les contre-pouvoirs et jetteraient nécessairement les bases de politiques servant seulement des intérêts très particuliers."
Lire la suite ICI