Il s’agit d’une approche au travers de 4 cantons de Charleroi sur le nombre de fois ou après un contrat de bail, il y a appel à la garantie locative par le bailleur ou intervention de la Justice de Paix pour dégâts locatifs ou arriérés ou encore récupération de la garantie locative. L’étude dont vous avez le résumé par le communiqué de presse joint ici, démontre que dans 60% des cas, il n’y a pas de problème. Que c’est le plus souvent le propriétaire bailleur qui entame la procédure vis-à-vis de la garantie locative. Il apparaît également dans l’étude que ce sont plus les retards de loyer que les dégâts locatifs qui sont l’objet de l’appel de la garantie locative. Enfin, l’étude casse la représentation stigmatisant le locataire précaire comme le mauvais locataire. En effet, ici, toutes les catégories de revenus se retrouvent dans les litiges avec le propriétaire bailleur.
Le RWLP et le Rassemblement Wallon pour le Droit à l’Habitat soutiennent la création d’un Fonds de Garantie Locative ou un système assuranciel qui permettrait un meilleur accès à la location pour les candidats locataires précaires, mais aussi les jeunes sortant des études, les travailleurs pauvres….