"Christine Mahy, présidente ¨[secrétaire générale] du réseau wallon de lutte contre la pauvreté, estime en effet que ces publics auraient dû eux aussi être « nommés », « reconnus ». Elle déplore la façon dont le mot « social » est « pollué » dans la communication gouvernementale : « Le terme n’est utilisé que pour parler de la reprise de l’emploi. Bien sûr que je suis favorable à ce qu’un maximum de personnes retrouvent un salaire plein car de nombreux travailleurs et travailleuses sont en train de se paupériser. Mais qu’en est-il de tous ceux pour qui le travail s’est arrêté net – contrats interim, flexijobs, artistes –, de ceux qui n’en avaient déjà pas, des sans-papiers qui travaillaient au noir et se voient subitement privés de tout revenu ? On dirait que le mot “social” est réservé aux travailleurs. »"
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